Quand ça veut rire!

Ça y est, c’est l’heure de partir. L’après midi sera grise, avec une bruine persistante mais douce. Les niveaux sont encore un peu haut mais les fenêtres de pêche sont étroites depuis l’ouverture alors direction la rivière.

Arrivé sur place, un peu tard, la place est déjà occupée. Mais peu importe, il y a de la place pour tout le monde et les truites assez volubiles pour sortir juste après le passage d’un pêcheur. La rivière a encore baissé et les éphémères volent délicatement de ci de là mais rapidement leur nombre augmente et les premiers ronds apparaissent.

Là, tout au bord du rocher, mais aussi plus haut dans la retourne et encore plus haut dans le bras où le courant est plus calme. De belles perspectives se profilent et les truites ne sont pas encore trop difficiles. Elles ne sont pas énormes mais les voir venir furieusement chercher la frêle imitation est toujours un moment particulier.

Et puis un gobage attire le regard, enfin plutôt la différence entre la « gueule » et queue qui ont successivement percées la surface lorsque la goulue est venue chercher sa pitance. Un passage, suivi d’un second et la mouche disparaît dans un  puissant remous. Au ferrage, un appui ferme se fait sentir et la belle plonge vers les profondeurs. Quelques instants plus tard, elle nage lentement devant moi ce qui me permet de l’admirer avant de la mettre à l’épuisette.

Le temps de la décrocher, elle me file entre les doigts, juste le temps de prendre un photo furtive et je la regarde retrouver tranquillement sa rivière. Cette dernière vient de grossir brutalement, il est 17h… L’heure de rentrer mais après une après-midi idéale.

 

 

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