Pour débuter les fiches de montage, je vais mettre en avant les 1ères sorties de la saison. Difficile de trouver des gobages aux mois de mars ou d’avril sur les rivières tarnaises que je fréquente. Il existe bien quelques spots mais ils sont très localisés.
Il faut prospecter, pêcher minutieusement l’eau et avoir une mouche qui donne envie aux truites de monter les voir.
Voilà donc deux mouches que j’utilise dans ces conditions particulières qui réservent parfois de belles surprises.
La première est une March Brown à corps détaché en chevreuil.
Enrouler rapidement la soie de montage autour de la hampe, bien recouvrir la courbure et revenir vers le milieu de la hampe.
Fixer une petite touffe de poils de chevreuil en serrant progressivement et tailler les poils vers l’anneau. Elle doit dépasser largement pour faciliter la flottaison.
Utiliser la rotation de l’étau pour cercler le corps de soie de montage puis revenir au niveau de la hampe.
Vernir légèrement l’ensemble pour ajouter de la solidité et recouvrir les poils avec la soie de montage; on peut même faire un nœud pour fixer le tout.
Faire un boucle à dubbing et et twister une pincée de poils de lièvre de longueur variable, je laisse un peu de bourre pour ajouter en volume.
Plaquer les poils de lièvre en arrière avec la soie de montage puis fixer les fibre de hackle de Pardo pour faire l’aile.
Enfin, former la tête avec la soie de montage puis faire le nœud final et une goutte de vernis.
La seconde est un sedge assez classique mais sur hameçon de 12
Avec une soie de montage marron, fixer la soie et recouvrir régulièrement la hampe jusqu’à la courbure.
Faire une mèche de dubbing synthétique orange ou verte, ce « tag » peut parfois faire la différence… Et l’enrouler pour faire l’extrémité de l’abdomen.
Fixer au milieu de la hampe une plume de Pardo ou de coq brun avec des fibres assez longues.
Enrouler la plume de façon assez dense et la fixer côté de l’anneau de l’hameçon.
Rabattre les fibres avec la soie de montage pour former des ailes denses
Twister vers l’avant une pincée de poils de lièvre et faire la tête avec la soie de montage. Un nœud final, une goutte de vernis et voilà un sedge insubmersible pour les courants et les bordures des ruisseaux.
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